Le SMPGA a réalisé le 25 octobre 2016 sa cérémonie de lancement des travaux d’eau potable qui répondent à cinq enjeux sur le territoire du Granvillais et de l’Avranchin:

Qualité:

Concernant la qualité de l’eau traitée, un des premiers constat est le vieillissement des différentes installations (1905 par exemple pour l’actuelle usine d’Avranches et 1925 pour celle de St Aubin des Préaux qui alimente Granville) qui risquent de ne plus être en mesure de traiter l’eau d’ici quelques années conformément à la réglementation en vigueur si elles ne sont pas rénovées.

Aussi, afin de minimiser les coûts et d’appréhender avec sérénité les années à venir, le choix a été fait de mettre hors service ces usines vieillissantes (Usine du Thar, Usine de Saint Aubin des Préaux et Usine d’Avranches) pour en construire deux nouvelles à la pointe de la technologie en terme de traitement des eaux de surface (traitements physico-chimiques suivis d’ultrafiltration).

De plus les prises d’eau étant également vieillissantes, celles-ci vont pouvoir être rénovées et ainsi être complétées de systèmes d’alerte pour détecter la présence d’éventuelles pollutions des cours d’eau. L’amenée des eaux brutes sera alors acheminée dans de grandes bâches de stockages (bassins de Storage) afin de pouvoir assurer une continuité de la production même en cas de pollution de la ressource.

Quantité

Le secteur du Granvillais est actuellement uniquement alimenté par la rivière du Thar qui est très sensible à l’étiage ce qui pose impose régulièrement le non-respect des débits réservés en période estivale du fait de la concomitance de cette sensibilité avec l’afflux touristique. Pour répondre à cette problématique, le projet d’investissement actuellement présenté par le SMPGA consiste en la mise en œuvre de deux usines interconnectées qui peuvent se secourir mutuellement par le biais d’une importante interconnexion, stabilisée par un réservoir situé à mi-chemin. Ainsi, les paramétrages automatiques de ces organes de production en font des éléments indissociables qui peuvent se compléter en cas de besoin. La ressource de la Braize qui alimentera l’usine d’Avranches est moins sensible à l’étiage ce qui en fait un allié puissant pour le pays Granvillais afin de sécuriser son alimentation.

De plus, la réalisation de cet axe structurant du nord au sud permet également de répondre au schéma d’aménagement départemental de l’eau potable révisé en 2008 et d’inscrire le pays Granvillais et l’Avranchin dans une véritable autoroute de l’eau car ces deux extrémités sont interconnectées avec le SIAEP de la Bergerie au Nord et avec le SIAEP de Baie Bocage au sud.

Sécurité

Au vu du contexte actuel concernant la sécurisation des ouvrages stratégiques, il n’était pas pensable d’envisager la mise aux normes des ouvrages de production en fin de vie. La construction de ces nouveaux équipements sera également l’occasion d’assurer une bonne protection Vigipirate de ces différents sites stratégiques.

Économie

Les moyens mis en œuvre pour le traitement des eaux ont fortement évolués au cours du XXe siècle ce qui fait de nos actuels organes de productions des usines dont le coût de fonctionnement est élevé. Outre l’investissement initial nécessaire pour mener à bien ce projet, les coûts de fonctionnement des futurs ouvrages permettent une économie importante ce qui apporte toute légitimité à sa réalisation pour les générations futures.

Environnement

Le projet a été bâtit conjointement avec des bureaux d’études experts en protection de l’environnement et avec différentes associations du secteur dans l’objectif de permettre la mise en œuvre d’un investissement qui rend également ses droits à la nature. Dans ce souci, le travail sur la rivière du Thar (rivière protégée) va considérablement améliorer la situation car une prise d’eau est supprimée (celle de l’actuelle usine de Saint Aubin des Préaux) et la nouvelle prise d’eau assure le maintien du débit réservé et la bonne franchissabilitée piscicole suite à un reprofilage du lit. Concernant la rivière de la Braize, la prise d’eau est située sur un bief usinier mais l’ouvrage de répartition sera recalibré afin d’assurer un maintien durable du débit biologique dans le cours d’eau.

Par ailleurs, le projet traverse de nombreuse zones naturelles (Natura2000 ; ZNIEFF1 et 2, …) qui ont fait l’objet d’une étude détaillée dans le cadre de l’étude d’impact globale afin d’assurer la prise en compte des différentes règles de bonne pratique à respecter pour les entreprises de travaux.

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